Chaque 26 février, c’est la journée mondiale d’action contre l’ordonnance sur les brevets en Inde.
Cette journée a pour objectif de dénoncer la difficulté de l’accès aux médicaments en Inde et dans le monde entier, en raison de l’ordonnance sur les brevets promulguée en 2004.
Cette journée de sensibilisation a été créée par des juristes et des activistes indiens.
L’ordonnance à l’origine de la contestation.
Les brevets indiens permettaient de confectionner des traitements génériques pouvant être dix fois moins chers que le médicament original.
Elle impose un niveau très élevé de protection de la propriété intellectuelle. Cela rend donc très difficile la fabrication de médicaments génériques, à destination des pays pauvres.
Les clauses de cette ordonnance empêchent les laboratoires pharmaceutiques indiens de vendre des médicaments génériques aux pays pauvres. L’Inde exportait, auparavant, ces traitements dans plus de 200 pays pauvres.
Le problème de cette interdiction, c’est qu’elle concerne principalement des traitements contre le virus du VIH, notamment les traitements antirétroviraux (ARV).
Dans le monde, 6 millions de personnes ont un besoin urgent de recevoir un traitement antirétroviral, dont 500 000 en Inde. Mais sans la possibilité d’acheter des génériques, l’accès au traitement devient plus difficile.
